Titre de l'œuvre : Le retour d'un faux dieu
Genre : Aventure
Message de L'auteur : Fic sur l'univers de Stargate mais où on ne retrouve pas un seul terrien
Résumé : Après l'attaque, il ne pensait qu'à une chose: se venger!
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La planète était complètement dévastée : les villes n’étaient plus que ruines et flammes, les cadavres jonchaient les rues. De l’ancien palais royal s’élevait une plainte. Celle-ci se transforma en rugissement lorsque l’homme qui gisait à terre, sous une pile de gravats, s’extirpa de sa position. Se relevant, il regarda le désastre autour de lui. D’abord hébété, son regard se transforma en rage. Ceux qui lui avait fait ça allait devoir payer d’une manière ou d’un autre ! C’est d’un pas décidé qu’il se mit en route vers le gigantesque anneau en métal qui se dressait sur la lointaine plaine de Kala’a.
La jeune servante ouvrit la porte et regarda si son maître montrait les signes d’un proche réveil. Le voyant remuer, elle se précipita en cuisine pour ordonner que l’on confectionne le déjeuner. Après cela, elle se faufila dans la penderie de la chambre de son maître et choisit les vêtements qu’il porterait aujourd’hui. Elle se décida pour une mini-jupe, un petit haut et le chapeau de plume que son maître affectionnait tant. L’entendant rugir, elle se hâta de lui apporter ses effets tandis que d’autre servantes entraient avec le repas.
Après son petit déjeuner, Lord Zipacna se dit qu’il irait bien faire un petit tour dans la forêt. Il aimait tant écouter les petits oiseaux chanter ! Sortant du palais, il enjoignit aux gardes de ne pas le suivre : Il n’avait pas besoin d’une escorte pour aller se promener. De toute manière, qui oserait s’attaquer à un dieu ? Au gré de ses envies, il suivit les sentiers de la forêt. Il arriva dans une petite clairière. S’abreuvant au ruisseau, il décida de faire un petit somme. Bercé par le bruit de la petite cascade et par le chant des oiseaux, il s’assoupit rapidement. Il fut réveillé par le bruit d’une lance jaffa qui s’armait. Ouvrant les yeux, il vit un paysan qui braquait sa lance sous son nez. Celui-ci n’avait, manifestement, pas des intentions bienveillantes envers le dieu. Relevant sa capuche et laissant ainsi apparaître son visage, le paysan avança son pouce vers la gâchette de la lance.
- Non ! Ce n’est pas possible ! Tu es mort ! Tu n’as pas pu survivre aux bombardements s’écria Zipacna, terrorisé.
- Et pourtant j’ai survécu, répondit le paysan avec une voix qui faisait froid dans le dos. Maintenant tu vas payer le prix de ce que tu m’as fait.
- Nooooooooooooooooooooooon
Le cri de Zipacna se perdit dans la forêt et dans le bruit que fit la lance en lui explosant le visage.
Seth était heureux. Depuis des semaines la mousson avait fait son apparition sur Jek’ba. Seth adorait la mousson. Après tout n’était-il pas le dieu du tonnerre, des tempêtes et du temps nuageux ? De plus, lorsque la mousson apparaissait, tous ses sujets devenaient encore plus gentils et plus prévenants. Tous pensaient qu’ils avaient contrarié leur maître et que celui-ci les punissait en leur faisant tomber des torrents d’eau sur la tête. Les loyaux sujets du dieu Seth se terraient chez eux en attendant que la colère de leur maître s’apaise.
Seth décida de descendre à la mine voir si les ouvriers produisaient les quotas de naquahda nécessaire à la construction de son nouveau vaisseau. Bien à l’abri dans son palanquin, il réfléchissait à ses petits problèmes d’intendance. Depuis la mystérieuse mort de Zipacna, il était devenu un des goa’ulds les plus forts. Bien sûr l’armée d’Apophis ou de Yu le dépassaient de loin mais la disparition de Zipacna avait été une aubaine.
Tout à ses pensées, il ne vit pas arriver les deux jaffas escortant un paysan miteux vers le palais. Il fut sortit de ses pensées par l’attaque surprise que les trois compères lancèrent. En moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, ses cinq jaffas furent neutralisé et il fut placé sous la menace de deux lances. Rassuré par l’efficacité de son bouclier protecteur, Seth n’avait pas l’intention de se laisser faire. Du regard il chercha, en vain, des sujets qui pourraient l’aider. Malheureusement pour lui, ils étaient tous cloîtré chez eux à cause de la pluie. Le paysan s’approcha de lui jusqu'à en toucher son bouclier qui scintillait doucement. Mis ainsi nez à nez avec son agresseur, Seth le reconnu sans peine.
- Toi ! s’exclama-t-il. Je comprend maintenant comment Zipacna est mort. Que me veux-tu ?
- La même chose qu’à Zipacna et aux quatre autres. Ta mort !
Ne laissant pas le temps à Seth de répondre, le paysan sortit un long poignard de sa poche et tua Seth en le lui plongeant dans la gorge. Hé oui, le bouclier n’est pas efficace contre toutes les armes !
Les quatre vaisseaux s’approchaient du même point. Lorsqu’ils ne furent plus qu’à cent mille kilomètres les uns des autres, ils s’immobilisèrent. Des canaux de communication furent ouverts d’un vaisseau à l’autre. Le sommet pouvait commencer.
Dans son vaisseau, Camulus ne se sentait guère à l’aise. Ce sommet lui donnait un étrange sentiment. Il avait l’impression que ses derniers jours approchaient à grand pas. Pourtant il n’y avait pas de quoi être inquiet : six de ses plus fidèles gardes l’entouraient et il y en avait encore autant à l’extérieur de la salle de contrôle. Chassant ses sombres pensées, il se concentra sur ce que disait Cronos.
- …et les jaffas qui ont trouvé le corps de Seth n’on trouvé aucun indice qui permettrait de deviner de qui il s’agit, disait justement celui-ci.
- Je suis sûr que c’est un ashrak d’Heru’ur, dit rageusement Apophis. Il veut me tuer !
- Mais pourquoi s’attaquer à Zipacna et à Seth si c’est vous qui êtes visé ? demanda Osiris
- Je ne sais pas, mais je suis sûr que c’est moi qui est visé, asséna Apophis.
- Cela n’a aucun sens, lui répondit la déesse.
- Moi je dis que c’est un ennemi que Zipacna et Seth avaient en commun qui a crée leur perte, énonça calmement Camulus.
- Anubis ? demanda Cronos
- Ce n’est pas possible, lui répondit Osiris en levant les yeux au ciel. Zipacna servait Anubis mais pas Seth. Pourquoi tuer un de ses plus loyaux sujet ?
- C’est Thot, s’exclama Apophis. Il est tout le temps dans l’ombre à comploter contre nous. Il ne supporte pas d’être seulement un Goa’uld mineur. Il veut prendre plus d’ampleur.
- Tout ça ne sont que des fadaises ! s’exclama Camulus. Je suis sur que cet assassin s’en prendrait à tous les Goa’ulds, mineurs ou pas. Il veut devenir le dieu suprême de la galaxie.
- Ca aussi ce sont des fadaises mon très cher Camulus, lui répondit goguenard Cronos. Ce tueur est au service de quelqu’un, j’en suis persuadé.
- Et de qui alors ? demanda Apophis.
- Je l’ignore, avoua à regret Cronos. Mais j’ose espérer qu’il n’appartient pas à l’un d’entre nous !
- Il ne m’appartient pas, s’empressa de dire Osiris.
- Ni à moi, dit Apophis
- Camulus ? questionna Cronos
N’obtenant pas de réponse, chacun des dieux se tourna vers la partie de l’écran ou se trouvait Camulus en attendant une réponse. Un même sentiment de dégoût et d’horreur leur vint à la bouche. Camulus gisait sur son siège, un trou à la place du cœur. Autour de son trône, on pouvait voir les corps de six jaffas. Soudain, sortant de l’ombre, un paysan apparu à l’écran. Son visage, recouvert d’une large capuche, était méconnaissable. Il regarda chacun des faux dieux dans les yeux et leur montra le poignard taché de sang qu’il tenait en main. On aurait dit qu’il lançait un défi aux trois dieux. D’un seul coup la communication avec le vaisseau de Camulus se coupa et Cronos sentit son vaisseau se mettre à trembler.
- Monseigneur, nous sommes attaqués par le vaisseau de Camulus, lui annonça un jaffa.
- Levez les boucliers et ripostez ! ordonna immédiatement Cronos.
Immédiatement le vaisseau de Cronos lança toute sa puissance de feu sur le vaisseau de Camulus. Osiris et Apophis réagirent de la même manière. Lorsqu’il s’agit d’éliminer un ennemi commun, les Goa’ulds sont capables de se serrer les coudes. Le combat fut très bref. N’ayant aucune chance contre trois vaisseaux, le vaisseau de Camulus prit la fuite en partant en hyperespace. Mais à peine y faisait-il son entrée qu’il explosa. La coque n’avait pas résisté.
A la vue de l’explosion qui illumina l’espace environnant les trois survivants poussèrent tous un soupir de soulagement. Rapidement remis de leur émotion, ils décidèrent, d’un commun accord, de lancer des recherches pour trouver à qui cet ashrak appartenait. Son maître allait devoir payer la frayeur que son tueur avait fait aux trois dieux !